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Aurélie en Nouvelle Zélande
Aurélie en Nouvelle Zélande
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N°12/N°3 in the South Island, part 1

N°12/N°3 in the South Island, part 1

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Hop hop hop c'est parti pour l'île du Sud, départ de l'auberge, recherche de l'arrêt de bus (ne pas se tromper de sens si possible car le ferry il nous attendra pas), petit trajet matinal où moi perso je suis hyper enjouée (mais bon ok j'ai l'engouement facile), arrivée au terminal du ferry on dit bye bye aux sacs à dos et attente pour monter à bord! Pour ma seconde fois sur ce trajet il faisait encore mauvais donc plein de brouillard donc la vue c'était toujours pas ça... Déçue.

Camille décide de se trouver un endroit pour dormir (je regretterais plus tard de ne pas savoir où étais l'endroit en question car comment se retrouver sur un ferry bondé sans moyens de communication? Crise de nerf assurée.) et moi j'erre entre les différents ponts, tantôt à lire, tantôt à écouter la musique, tantôt à observer les gens ou tout bonnement rester dehors la truffe au vent, l'air marin ça fait du bien.

Presque arrivée à destination il a fallu que je retrouve Camille (finalement au bout de 45 minutes de recherche, d'énervement et finalement de tant pis je l'abandonne sur le bateau, beh on s'est retrouvée là où on s'était séparée quelques heures auparavant... Ouai ça à l'air beau dis comme ça, genre film hyper romantique avec les retrouvailles de fou et bla-bla-bla la....mais en fait non on s'en tape!!).

Une fois retrouvée on se dirige vers des tables pour manger, elle va chercher un sandwich, ensuite c'est mon tour et là évidemment à 2 minutes près ils fermaient. Donc toute la nourriture était là à 2 cm de moi et je ne pouvais pas la prendre, " sorry we are close" je t'en foutrais moi. Heureusement Camille à partagé sa pitence !

Avant l'arrivée on retrouve notre covoitureuse sur le pont, une espèce de portugaise néerlandaise hyper difficile à comprendre et qui n'avait qu'une envie parler parler parler... Mon dieu la relou! Oui car tenir une conversation avec quelqu'un que tu ne comprends pas merci la galère. Heureusement on a pris un allemand au passage et il m'a sauvé la mise, puisque lui la comprenait!!

Sinon trajet sympathique, même magnifique (oui je suis toujours dans l'engouement le plus total), puisque je suis de retour sur l'île du Sud, donc bonheur assuré même avec la pluie (au grand désespoir de Camille mais bon heu la pluie en Nouvelle Zélande c'est comme le magret de canard dans le Lot, c'est une base.), des routes sinueuses, des routes droites, de la montagne, des arbres, des moutons, des moutons, des moutons, de la mer (enfin non de l'océan, on est dans le Pacifique n'oublions pas nos notions géographiques tout de même), des rochers, du sable, des vagues, des otaries partout!

Voilà je l'avais dit bonheur total, il m'en faut peu je sais mais à quoi bon faire des chichis, le moment là tout de suite maintenant c'est souvent le meilleur, enfin non pas forcément mais c'est cela qu'il faut apprécier malgré et contre tout (oui petite leçon de life hyper utile ça fait du bien de temps en temps vous trouvez pas?).

Nous voici arrivées à Kaikoura, sans un abris pour la nuit et surtout affamées ( n'oublions pas que le 1/2 sandwich avalé quelques heures auparavant fut notre seul repas depuis plus de 12h).

Direction l'isite où nous réservons une auberge (la pluie a eu raison de la nuit au camping, ça suffit d'avoir le cul mouillé h24!), on court presque poser nos sacs afin de retourner illico presto dans le petit fish and chips repéré! Repas merveilleux, certes le poisson était pané et frit (le principe du fish and chips pour les novices), mais ça reste du poisson, et les frites hein c'est des pommes de terres et puis d'abord c'est servi avec du citron, repas complet et équilibré moi j'dis!

L'auberge est toute cosy, avec une cheminée (oui même en plein été je vous assure c'était super utile!) une grande cuisine fonctionnelle (mon dieu on dirait une mamie qui parle ça va pas du tout on s'en tape de la cuisine fonctionnelle...), chambre agréable avec douche dans la chambre (adieu le départ à la salle de bain en tong avec un sac plastique en guise de trousse de toilette!!), grande terrasse... Bref ce fut des moments très sympas!!

Le lendemain c'est parti pour une longue balade (non Camille ce n'était pas une randonnée!!), sous une pluie fine dégueu mais merci le kway! On longe la côte, on s'éloigne peu à peu de la ville, croisons un petit port de pêcheur, ensuite on s'enfonce un peu plus dans la nature pour arriver à la place des otaries (c'est pas son vrai nom)! On marche sur un petit ponton en bois et en fait on tombe juste nez à nez avec papa otarie (très gros papa otarie!) qui était en train de se battre avec maman otarie (ou peut être amant de maman otarie, ça ce n'est qu'une supposition...). Ça fout un bordel quand ça râle ces bêtes là, tu fais pas la maligne parce que c'est un peu agressif! Donc on contourne le combat délicatement et on continue pour arriver face à la mer (oui je vous ai mis une chanson pourrie dans la tête, merci qui? Merci Aurélie!) et voir la fameuse colonie d'otaries! Y'en a partout c'est méga chou, je pense que je tomberais facilement amoureuse d'une otarie, le seul truc c'est qu'une otarie vivante pue moins qu'une otarie morte (minute svt bonjour) alors c'est pas pratique de puer autant, ou alors faut créer un deo pour otarie. Je m'égare.

Sur ce, nous montons, là haut sur la colline (c'est une chanson ça aussi non?), où la vue magnifique me rend encore une fois ivre de bonheur, des criques partout, l'eau est d'une couleur incroyable, des otaries en veux tu en voilà, toujours la pluie mais ça ajoute du charme!!! Redescente par la forêt, et retour à l'auberge où je cuisinerais des kumaras (patate douce d'ici, une tuerie, j'espère en trouver en France).

Le lendemain c'est le départ, il faut trouver un point stratégique pour le stop.... Après 4 points stratégiques, deux heures trente-six d'attente avec mon joli panneau, mes petites danses, mon sourire le plus accueillant, non ça n'a pas suffit, il manquait un truc (...) du coup abandon total et retour à Kaikoura pour essayer de trouver un bus ! C'est bon ticket acheté mais départ du bus 5h plus tard.... Avec nos sacs et compagnie, la plage de galet fut notre terre d'accueil, en plus il faisait beau, que demande le peuple?

Et voilà larvage au soleil ça fait du bien!

La suite au prochain épisode. Des bisous fous.